PIERRE ET JEAN-MARIE DUPOUY - DZ3714

Immatriculation
DZ3714
Type de bateau
Date d'inscription DZ
1946
Date fin DZ
1951
Durée
Ce bateau a été inscrit à Douarnenez pendant 5 années.
Type de propulsion
Moteur
128 Cv Crepel
Longueur
18.60 mètres
Tonnage
55.01 tonneaux
Lieu de Construction
Patron(s)
COLIN Jean
Radio
TKTY
Notes

Archives de Jean Louis Jacquin :
- Le 4 décembre 1946, Jean Colin, patron-pêcheur propose deux noms pour dénommer son bateau en finition au Chantier Quéré à Tréboul, Destinataire : Le Directeur des Affaires économiques au Ministère de la Marine Marchande :
Annie et Jean
Pierre et Jean-Marie Dupouy
On sait que c’est le nom « Pierre et Jean-Marie Dupouy» qui sera retenu.
- Le 3 janvier 1947, Jean Colin demande si l’appellation retenue est bien enregistrée définitivement comme telle , Destinataire : Le Directeur des Affaires économiques, Bureau administratif et financier au Ministère de la Marine Marchande.

Naufrage :
Perdu sous la pointe de la Jument, le 28/10/1951.
Après le naufrage, son moteur fut récupéré (scaphandriers), révisé et implanté sur le Président Herriot DZ 3814.

Epitaphe :

Extrait de Souvenirs d’un pêcheur en eau salée de Auguste DUPOUY, père de Pierre et de Jean-Marie. Éditions SLATKINE, Genève- Paris, 1981 (Réimpression de l’édition de Paris-Grenoble, 1953, transmis par Jacques Join).

« ... Elles (*) eurent place encore sur un autre bateau de pêche, incomparablement plus spacieux et plus fort, un beau bateau de Douarnenez, tout blanc, tout neuf, tout moderne, motorisé bien entendu, assez pourvu de toile cependant pour rappeler les flottilles anciennes. Il allait tendre ses filets à maquereaux jusque dans les eaux britanniques, ses lignes à thons entre le cap Finisterre et l’Irlande, ses palancres au large de la Chaussée de Sein, et c’est aussi leur nom qu’il promenait avec ses engins sur les eaux : il s’appelait le Pierre et Jean-Marie Dupouy. Aucun hommage ne pouvait mieux réjouir dans l’autre monde les bons pêcheurs qu’ils furent ici-bas. Or un jour d’octobre, ayant rempli ses cales à des centaines de milles au large, il rentrait, par nuit noire, dans sa baie accueillante, il allait être au port une demi-heure plus tard, quand il s’en fut heurter une pointe rocheuse où il se fracassa. Dieu merci, les hommes parvinrent, non sans peine, à se sauver. Mais nous gardons au cœur le deuil de ce coureur des mers ».

(*) Auguste Dupouy évoque ici les âmes de ses deux fils disparus, Pierre et Jean-Marie.

Carte mortuaire (document communiqué par Mme Odile HULOT)

Registre d'armement Transmis par Audierne Bateaux :